• La tradition du « mai »:

la semaine du 1er mai, filles et garçons d’une même classe, les conscrits à l’origine, mais les traditions évolues (de 16 à 20 ans), parcourent à pieds le village et sa campagne. A leur arrivée dans les maisons, ainsi qu’à leurs départ, ils saluent « le maître de maison » en chantant une chanson traditionnelle « tout en jouant du clairon » afin que tout le monde se prépare à les recevoir. Les habitants leur offrent de l’argent ou des œufs.

  • La gerbe de blé :

Une tradition originale perdure à Préaux. Lors d’un mariage, à la sortie de l’église, les jeunes époux entourés de leur famille et de nombreux villageois, se doivent d’accomplir un rite très précis : passant sous une haie d’honneur, la mariée doit couper un ruban tendu entre deux sapins.
Lorsque la « barrière » est franchie, la jeune épouse doit mettre le feu à une gerbe de blé, soigneusement confectionnée et décorée par ses conscrits. Tout ceci serait simple si les conscrits ne s’acharnaient sur la gerbe en l’arrosant abondamment et en tirant sur les flammes naissantes au moyen de fusils de chasse chargés de cartouches à blanc, afin de retarder le plus possible son embrasement. La gerbe ayant pris feu, les époux se dirigent vers une table d’honneur où ils doivent s’acquitter d’une dernière obligation, celle de boire une coupe et la briser en gage de bonheur futur.
Ces rites ancestraux, symbolisant le passage d’une vie à une autre, se sont conservés à Préaux : héritage du passé, ils restent très appréciés des habitants.