• Les ruines du château de Seray.

Les ruines d’un château féodal, dominent le village de Préaux mais aussi le village de Satillieu et tout le plateau qui s’étend d’Annonay jusqu’aux hauts de Tournon. Il profite d’une vue passant par le Vercors jusqu’aux Alpes, Le Mont Blanc. C’est le château de Seray érigé à 880 mètres d’altitude. Ce fût d’abord, certainement, un ancien poste militaire romain sur la voie qui menait de Tournon à Saint Paulien (près du Puy). Puis ce fût une place forte, ou la population venait s’abriter avec ses récoltes et ses richesses en présence de danger. Il a appartenu aux seigneurs de Pagan de Mahun au XIII(en 1278, possession d’Aymon de Pagan, 1294 il y avait un Guigonnet de Seray, probablement un Pagan, bailli de Seray). Aujourd’hui, il accueille une grande végétation!

D’après Mazon, le vieux château de Seray est bâti sur le roc, sur le promontoire qui sépare Satillieu de Préaux. Il  se compose d’un bâtiment principal carré, dont l’angle oriental est formé d’une grosse tour, carré également, perchée sur le rocher. Ses murs ont à la base près de 2 mètres d’épaisseur. Un second bâtiment, de forme rectangulaire, a été accolé plus tard au corps du logis primitif, qui a pris ainsi la forme rectangle ayant 24 mètre environ sur 16.

En dehors de l’édifice on reconnait la base d’un mur d’enceinte et d’une tour d’avant garde à l’est du coté d’Annonay. Il existe les traces d’un fossé du coté opposé qui fait face à Lalouvesc.

Le caractère rudimentaire de cette construction massive: pas de portes au raz du sol, quelques rares ouvertures plus haut, pas de vestiges de cheminées ni même d’escaliers (pourtant des retraits dans la maçonnerie indiquent différents étages), en démontre l’ancienneté et aussi l’usage : ce n’était point une maison d’habitation, mais une tour de garde et de surveillance, un lieu de défense et de retraite pour les vassaux des environs.

Légende : Mazon dans son ouvrage : « Voyage autour d’Annonay »rapporte dans la légende que le dernier seigneur de Seray était un vrai brigand qui voulut un jour enlever une bergère. Celle ci s’enfuit. Un rocher est sur son passage. Elle implore la vierge. Un rocher s’entrouvre pour la laisser passer et se referme sur son ravisseur qui est écrasé. Ce rocher que vous montre les paysans s’appelle « peyre la douno » : pierre de la femme (en italien « donna » signifie femme).

Autres curiosités à voir ou redécouvrir :

  • Des Têtes sculptées dans le granite sur la façade de la mairie,

P1050137sur le lavoir du village et au hameau de Seyaret.

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  • De nombreux linteaux de pierre sculptés et travaillés, comme la botte sur le linteau d’une ancienne enseigne de  bottierP1040201 (Copier)
  • Des murets centenaires de pierres sèches.

Eglise Saint Didier de Préaux

  • L’église Saint Didier de Préaux se fait remarquer par sa taille imposante. Elle a été construite dans les années 1870 pour une commune qui comptait 1400 habitants. À l’intérieur, l’imitation du style gothique a été poussée assez loin, avec de multiples fûts de colonnes qui soutiennent des voûtes à nervures. Cet édifice relativement récent abrite quand même trois mobiliers plus anciens, classés monuments historique : deux stalles individuelles vénérables et, à droite près du chœur, un bénitier en pierre ouvragée estimé du XVe siècle.

 

 

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  • A coté de l’église, La croix de peste, à personnages sur la place  de l’église : la peste fit  son apparition dans la région en 1480 ; le fléau exerça de grands ravages à Préaux en 1522-23. Pour éloigner la malédiction et implorer la clémence divine, une croix fut érigée en 1587. Enlevée le 29 décembre 1792, elle fut remise à sa place en 1797 ( date inscrite sur le socle ).